mardi 13 octobre 2015

Les barques chavirent encore mais on n'en parle plus...

Oubliées les embarcations de fortunes qui sombraient dans les flots noirs, déversant hommes, femmes et enfants à l'état de cadavres sur les plages italiennes et grecques. Aujourd'hui, c'est le flot des marcheurs qui attire les médias. Et pourtant, chaque jour encore, les corps des moins chanceux continuent à atteindre les côtes européennes.
Nous avons publié en septembre la version française d'un texte choral de Marco Martinelli qui nous plonge dans l'univers dantesque de celui qui est chargé de compter le nombre de morts que les flots charient. 

Une pièce que tous les lycéens devraient être amenés à lire et à discuter. Ou à oraliser sous forme de lecture chorale.

EN BREF : Sur un îlot aux avant-portes du continent, un général observe les embarcations de fortune qui sont venues et viennent encore s'y échouer en déversant leur quota de morts. Il imagine ces femmes, ces hommes, ces enfants dans la fièvre du départ vers l'Eldorado qui leur permettra de vivre enfin décemment en paix. Il redonne vie aux noyés en revivant dans sa propre chair leur ultime combat face à la faim, à la soif et aux vagues déchaînées. Et surtout il compte, encore et encore, le nombre de vies brisées, de rêves fracassés contre le mur du destin... 
Traduction : Jean-Paul Manganaro 

Publié en 2015 - 80 pages - 12.00 € - isbn: 978-2-8071-0056-5

Mots clés : choeur - immigrant - mer - bateau - passeur - boot-people - plage - écologie - rejets

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